1990

il participe à la création de l'association Ne Pas Plier, constituée de créateurs d'images et d'amis de l'expression visuelle. Elle a pour objet de “créer, produire et diffuser des images qui ont du sens, pour des causes et des sujets humains d'urgence nationale et internationale. Le mode de réalisation des projets est le partage du sujet et sa coproduction”. Cette année correspond au début d’une longue recherche sur le portrait.

1990-1992

il enseigne la photographie à l’école d’Art de Nancy.

1991-2001

il enseigne à l’école Supérieure d’Art et de Design d’Amiens.

1992-1993

il mène un projet avec des lycéens d’Aulnay-sous-Bois (Aulnay-sous-Quoi ?). Il est également en résidence d’artiste en milieu scolaire (Entrez les artistes). Il réalise aussi Saint-Denis du Monde, une commande publique de la Direction des arts plastiques du Ministère de la Culture.

1993-1994

il engage un travail avec la communauté d’Emmaüs à Scherwiller en Alsace. Son travail se prolonge auprès des habitants du Cornillon, terrain vague, ancienne zone industrielle de la banlieue nord de Paris retenue en 1995 pour être le site du grand stade de la Coupe du Monde de Football. Marc Pataut passe près de deux ans à travailler avec ces gens avant qu’ils ne soient expulsés. Cette série sera montrée en 1997 à la Documenta de Kassel.

1996-97

il crée Photographes de La Rue, un atelier photographique avec les vendeurs du journal La Rue. Ce projet a trouvé son point de départ dans une collaboration entre Médecins du monde, le journal La Rue et l’association Ne Pas Plier.

1998 à 2001

il engage à Sallaumines (Nord Pas-de-Calais) un travail sur la blessure, fait de portraits et de paysages photographiques, de récits personnels et collectifs et réalise ainsi Du paysage à la parole.

2001-2002

il travaille en résidence à Tulle et dans le pays de Tulle à l’initiative de l’association Peuple et Culture de Corrèze. Pendant ces deux années, il va rencontrer, écouter, interroger, photographier et filmer des hommes et des femmes qui, chacun à leur manière, définissent le “pays de Tulle”. L’enquête menée par Marc Pataut prend la forme d’une exposition itinérante qui ne ressemble à rien de connu car, plus qu’une exposition, Sortir la tête est une mise en forme d’activité issue des acquis de l’éducation populaire, du documentaire et de l’art contemporain.

2001- 2003

il répond à la commande de l’association Sol En Si (Solidarité Enfants Sida) de Marseille, dans le cadre du programme “Les nouveaux commanditaires” de la Fondation de France, avec la réalisation du film Les enfants ont des oreilles qui a reçu le prix Georges de Beauregard au Festival International du documentaire de Marseille (juillet 2004).

2007-2008

il répond à la demande du MACBA (Musée d’Art Contemporain de Barcelone) pour le projet Archivo Universal, La consicion del documento y la utopia fotografica moderna.

2003- 2008

commandité par l’artothèque du Limousin et le CHU de Limoges dans le cadre du programme national Culture à l’hôpital, il mène un travail entre portraits et autoportraits dans une unité de soins pédopsychiatriques, jour et nuit, pour adolescents anorexiques. Un livre, Toujours ou jamais, retrace cette expérience. Celui-ci reçut un bon accueil en librairie et de nombreux échos dans la presse, eu égard aux problématiques qu’il traverse mais aussi à la qualité du travail artistique, unanimement saluée. Ce projet a d’ailleurs été retenu parmi les projets les plus emblématiques de la réussite du programme Culture à l’hôpital présentés dans la publication Humanités (Ministères de la culture et de la santé) éditée en 2009 à l’occasion des dix ans de la mise en place en France de ce dispositif.

2008-2012

le Centre régional de la Photographie Nord Pas-de-Calais accompagne la démarche de l’artiste en lui demandant de développer un travail de recherche sur et avec les habitants du territoire de Douchy-les-Mines et de la Communauté d’Agglomération de la Porte du Hainaut. Cela se traduit par le projet d’exposition Terre (2008) et le projet photographique Humaine (2009-2012) associant une commande photographique, une exposition itinérante et la publication d’un ouvrage.

2012-2016

il est en résidence d’artiste au sein du Centre de Jour Victor Hugo, hôpital de jour psychiatrie adulte du Centre Hospitalier de Béziers, qui s’expose dans Figurez-vous... une ronde. Cette résidence d'artiste s'inscrit dans le programme national Culture à l'Hôpital, une collaboration DRAC-ARS. Le Fonds InPACT s'associe au projet en 2014 et 2015. L'Agglomération Béziers Méditerranée, le Lions Club Doyen Paul Riquet et la ville d'Espondheilan viennent compléter la liste des mécènes de l'exposition.